Description

Le 12 janvier 1793, le fugitif Armand-Charles Tuffin marquis de La Rouërie, créateur de « l’Association Bretonne » destinée à lutter contre les décrets totalitaires de la Convention, à restaurer le Roi sur son trône et à rétablir les droits du duché de Bretagne, arrive au manoir de La Guyomarais, transi, blessé, trahi, malade…

Commence alors le dernier épisode de la vie d’une figure parmi les plus pures de l’Histoire de France, quoiqu’occultée pour avoir choisi le « mauvais » camp de la monarchie parlementaire, mais célébrée aux États-Unis pour avoir choisi le « bon » de l’indépendance américaine.

En effet, arrivé à la nage après que son bateau ait été canonné par les gardes-côtes anglais, trois mois avant La Fayette, il devait en repartir trois ans après celui-ci, assuré qu’aucun de ses soldats ne manquerait de rien.

Fils spirituel de d’Artagnan pour ses duels d’honneur, sans toutefois la jactance gasconne et de Robin des Bois ou de du Guesclin pour sa guerre de maquis, sans non plus, la chance d’un roi Richard revenant ou d’un roi Charles agissant, à la fois héros, martyr et Breton, sa vie de chevalier au service des libertés, des justes et des humbles, au moins par ses derniers moments, ressemble au « fatum » d’une tragédie antique, dont, plus modestement mais romantiquement, nous avons essayé d’écrire le drame.